Qui suis-je ?

Je me suis toujours intéressée aux relations humaines. À nos façons de gérer nos émotions, nos différentes réactions face aux événements, nos réussites, nos apprentissages…

Pourquoi certains sont calmes, confiants, d’autres plus stressés? Pourquoi y a-t’il des conflits? Des tensions? D’où viennent ces croyances si limitantes chez tant de personnes qui passent à côté de leurs rêves et sont frustrées? Comment dépasser ça? 

J’ai trouvé des éléments de réponses dans mon parcours universitaire. Diplômée de Kedge Business School ( Ecole supérieure de commerce ), j’ai reçu une formation en négociation commerciale, ressources humaines et management. Je l’ai mise à profit dans mon travail, en tant que chargée d’affaires professionnelles, dans des groupes internationaux à Paris.

Désireuse de me tourner vers une façon plus « humaine » de travailler, j’ai tout quitté pour rejoindre une entreprise familiale, avec une éthique engagée dans le développement durable. Un nouvel emploi qui correspondait plus à mes valeurs, et qui me permettait de mettre à profit les formations en développement personnel auxquelles j’assistais.

Mais subsistait une pression commerciale qui venait, à mon sens, biaiser les relations humaines. C’est alors que je me suis tournée vers une occupation professionnelle en parfait accord avec mes aspirations. Devenue hypnothérapeute, je propose désormais une aide au développement personnel, et un accompagnement à tous ceux qui souhaitent leur valoriser leur potentiel.

Bienveillance

Disponibilité

Ethique

La thérapie par l’hypnose

C’est la rencontre avec de célèbres intervenants dans le domaine de l’hypnose qui m’a convaincu de faire de ma passion, mon métier.

En parallèle de mon activité professionnelle, je me formais déjà depuis plusieurs années en hypnose, afin d’aider les gens à se libérer de croyances limitantes.

J’ai alors décidé de passer le palier supérieur dans ma formation d’hypnothérapeute, avec Kevin Finel à l’ARCHE, où j’ai obtenu mon diplôme de praticienne en hypnose Ericksonienne.

C’est avec cette philosophie d’évolution continue que je vous recevrai.

Je me sens chanceuse de faire ce métier. Je continue encore aujourd’hui à explorer les différentes possibilités de l’hypnose, outil précieux pour aider les gens à se découvrir, à dépasse leurs barrières internes et à continuer plus librement sur le chemin du bien être.

Comme moi, vous pouvez sûrement faire le métier qui vous inspire : il suffit de commencer à y croire. Si vous le désirez, nous pourrons travailler sur cette possibilité dès la première séance !

Qu'est ce que l'hypnose ericksonienne ?

L’hypnose est un état psychologique particulier, encore mal défini qui revêt certains attributs physiologiques et marqué par le fonctionnement de l’individu à un niveau d’attention autre que l’état de conscience ordinaire. Il peut, sous certaines conditions, donner l’apparence du sommeil ou du somnambulisme sans en partager toutes les caractéristiques.

Cet état est généralement provoqué chez une personne par l’action volontaire d’une autre personne. Ce processus est parfois nommé induction hypnotique.

Il se caractérise selon les individus par une réduction du champ de conscience (hyperfocalisation), une introspection, le développement d’hallucinations, de rêves, un sentiment d’absence, de dissociation, une perte des repères spatio-temporels et d’autres phénomènes variables. L’expérience hypnotique d’une personne dépend de sa personnalité, du contexte, de la méthode employée, des suggestions qui lui sont faites, de la profondeur de l’induction hypnotique, et d’autres paramètres.

Une personne peut également développer une hypnose spontanée ou provoquer soi-même sa propre hypnose. On parle alors d’autohypnose.

Il existe un débat ancien entre ceux qui considèrent l’hypnose comme un état mental spécifique et ceux qui le considèrent comme un jeu de rôle comportemental en réponse pour se conformer à une attente, ainsi que des positions médianes.

Le mot hypnose désigne également les techniques permettant de créer cet état et les pratiques thérapeutique utilisées pendant cet état.

Source : Wikipédia.

Milton Erickson a dit :

« Vous ne contrôlez pas le comportement d’une quelconque autre personne. Vous apprenez à le connaître, vous aidez les patients en l’utilisant, vous aidez les patients en les dirigeant de telle façon qu’ils rencontrent leurs besoins; mais vous ne travaillez pas avec les patients pour atteindre vos propres buts. Le but est leur bien-être, et si vous réussissez à obtenir leur bien-être, vous touchez directement votre propre bien-être. »

ANDY KIRBY : Hypnose et R.I.T.M.O

Certifié Praticien par l’ARCHE et Maître-Praticien par l’école Française d’hypnose. Signataire de la Charte éthique et la Charte déontologique du syndicat national des hypnothérapeute

http://hypnotherapie-mediterranee.org/hypnomed/

 

Joël Terrieu : Hypnose Accompagnement

Anciennement enseignant en lycée, et psychopédagogue dans un CMPP ( Centre Médico Psycho Pédagogique). Hypnopraticien pratiquant la Programmation Neuro-Lingusitique ( PNL), l’approche systémique et familiale, RITMO ( Retraitement Inconscient des Traumatismes par Mouvements Oculaires), le mindfulness.  

http://hypnose-accompagnement.fr/

Article 1 : Cadre thérapeutique

Sa démarche se différencie de l’attitude «médicale» impliquant un diagnostic, un pronostic, un traitement prescrit par un «spécialiste» à un «patient». 
L’hypnothérapeute n’a pas vocation à se substituer aux différents professionnels de santé que consultent ses clients. Ses pratiques interviennent en complémentarité, dans le registre de l’accompagnement de la personne, de l’évolution personnelle et du bien-être. 
Le Syndicat National des Hypnothérapeutes prône la concertation entre les différents intervenants du domaine médical et les hypnothérapeutes et souhaite établir une parfaite communication entre tous pour le meilleur profit de leurs clients.
Ainsi en cas de demandes de ses clients concernant des prescriptions médicales, l’hypnothérapeute les oriente toujours vers leur médecin traitant seul habilité à répondre à ce type de questionnement.

Article 2 : Secret professionnel

Le secret couvre tout ce qui est venu ou vient à la connaissance de l’hypnothérapeute dans l’exercice de sa profession, non seulement ce qui lui a été confié mais aussi ce qu’il a vu, perçu, entendu, compris ou ressenti. Il a l’obligation de poursuivre au mieux les intérêts de son client, avec pour seules limites, celles que la loi lui impose.

Article 3 : Respect des droits fondamentaux

La diversité des approches autour de l’hypnose thérapeutique venant d’horizons divers avec des disciplines complémentaires et pratiques diverses, impliquant la connaissance préalable des bases techniques propres à l’hypnose, dénommée hypnose thérapeutique, nécessaire à la richesse de l’accompagnement, reconnaît aux accompagnants et accompagnés, le droit de bénéficier pleinement et librement de cette diversité dans le cadre de leur responsabilité d’adulte.
L’hypnothérapeute refuse d’intervenir dans tous les cas où l’intérêt d’autrui lui apparaît menacé, à travers une perte d’autonomie, en particulier dans toute intervention susceptible de favoriser l’assujettissement d’un individu à un groupe ou à une idéologie, religion, démarche commerciale, quelques valeureuses qu’en apparaissent les finalités. 
L’hypnothérapeute s’engage à ne jamais soumettre la personne humaine à un objectif qui lui serait étranger ou qui serait celui d’une politique commerciale.
L’hypnothérapeute s’engage à respecter et à promouvoir l’autonomie, la dignité humaine, la liberté de chaque individu, ainsi que tous les droits inhérents à la nature humaine. Les équilibres complexes de la personne dans sa réalité environnementale, physique, psychique et spirituelle, en partant du principe que personne « ne sait à la place de la personne ». 
L’hypnothérapeute se positionne comme un simple guide s’appuyant uniquement sur les savoirs, connaissances, capacités apprentissages et parcours de vie de la personne à défaut de tout autre. Il s’engage également à n’avoir aucun jugement et à n’en donner aucun, l’hypnose par définition n’est que suggestions pour ouvrir « le champ des possibilités ».
Sa démarche s’inscrit dans un domaine où la conscience, est en constante relation avec un « inconscient » (non limitatif dans sa définition). L’hypnothérapeute s’engage à la prise en compte essentielle de cette difficulté/richesse de l’individualité humaine.
L’hypnothérapeute s’applique à n’exercer en aucune façon de pression physique, biologique, psychique, morale ou spirituelle, induisant une limitation de la volonté propre des bénéficiaires. Par extension, il incite ses usagers à la vigilance face à des mouvements, groupes ou individus qui ne respecteraient pas cette éthique.

Article 4 : Pudeur, mœurs

L’hypnothérapeute proscrit et considère comme des passages à l’acte non justifiables par de prétendus « mobiles thérapeutiques » toutes les manœuvres de séduction affective ou sexuelle, les attouchements, la relation sexuelle elle-même dans le cadre de la relation d’accompagnement.
Dans tous ces cas, ces attitudes ne peuvent avoir lieu sans rupture immédiate du contrat qui lie les protagonistes et rend caduque la relation d’accompagnement ou de soins.
Dans le cas où une relation d’ordre personnel, privé s’instaure entre l’accompagnant et l’accompagné majeur et responsable, s’il accepte le changement de statut de la relation, elle ne peut avoir lieu que hors contrat, hors d’un cadre professionnel et d’une rémunération.

Article 5 : Implication émotionnelle

L’implication émotionnelle existe naturellement, mais elle se veut toujours au service d’une meilleure connaissance de nous-mêmes et de l’aide à apporter objectivement, sans être orientée de façon captatrice vers son intérêt affectif ou pécuniaire.
Cette attitude exige la vigilance de l’hypnothérapeute sur lui-même à se garder de ses propres réactions et ressentis, il s’engage lorsque c’est nécessaire sur un cas particulier, à demander une supervision confraternelle. 
L’hypnothérapeute se garde en particulier, de toute attitude à prolonger la relation d’accompagnement ou de soin à son profit. Il saura mettre fin aux séances le moment venu . 
Ceci implique une bonne connaissance pratique et vécue du jeu des relations interpersonnelles. Ces termes étant pris dans leur sens large et symbolique qui veut que toute relation humaine constitue un lien.
L’hypnothérapeute signataire reconnaît par expérience qu’aucun diplôme seul, aussi brillant soit-il, sans pratique expérientielle spécifique, ne suffit à conférer à quiconque la qualité de professionnel de l’accompagnement, du mieux-être et de l’hypnothérapie.
Celle-ci requiert un parcours personnel, fruit d’un long travail chaque jour renouvelé et de prédispositions individuelles pour acquérir, maîtriser et développer les qualités d’un hypnothérapeute.
La Justice, française ou européenne, sert d’arbitrage éventuel en cas de litige entre un signataire et une personne bénéficiaire de son aide.
Pour les signataires de cette charte, l’absence de diplôme universitaire n’est pas un argument suffisant pour disqualifier un hypnothérapeute. Il est possible de s’appuyer sur cette charte pour répartir les responsabilités.

L’engagement du signataire :

Je reconnais avoir lu et compris le sens et les implications du code de déontologie et de la charte éthique du Syndicat National des Hypnothérapeutes, en foi de quoi, et par-devant mes pairs, je fais le serment de les respecter et de les faire respecter. 
Je pratiquerai ma profession en toute honnêteté intellectuelle, avec conscience et dignité. 
Je fais cette promesse solennellement, librement et sur mon honneur.

La charte de l’A.R.C.H.E.

Ethique

Conscients de disposer de clefs d’accès efficaces aux ressources de l’inconscient et de la responsabilité de promouvoir une définition et une perception originales des processus de l’inconscient; souhaitant par ailleurs éviter le double piège de l’instrumentalisation de l’hypnose dans un cadre médical tout en reconnaissant la nécessité d’officialiser et de rendre visible leur propre démarche auprès de publics en demande – tout à fait légitime – de repères, les praticiens de l’hypnose ericksonienne et de la PNL membres de l’ARCHE promulguent et s’engagent au respect de la présente charte.

CHARTE

Toute personne souhaitant acquérir la qualité de membre professionnel de l’ARCHE et s’en prévaloir publiquement est tenue de souscrire à la présente charte. Le signataire s’engage alors au respect des différentes clauses qui suivent.
L’utilité d’une telle charte apparaît dans une triple perspective :
– auprès des professionnels soucieux de souscrire à des critères objectifs de reconnaissance de la compétence, de la rigueur, des protocoles et techniques de leurs homologues et d’eux- mêmes;
– vis à vis des « usagers » de l’hypnose ericksonienne à qui est garanti, par le praticien auquel ils s’adressent, le respect d’un socle déontologique;
– envers celles et ceux qui aspirent à une connaissance toujours plus profonde des relations entre corps et esprit, par l’expression des orientations philosophiques majeures de l’association.

Ethique 

Philosophie 

Pratique d’un art

Article 1 : hypnose et conscience

Dans une culture où la distinction classique entre « image » et « fait », entre « virtuel » et « réel », est de moins en moins évidente, le signataire s’engage à favoriser une « pédagogie » du changement destinée à assurer au plus grand nombre la maîtrise et la connaissance des principes d’action de la suggestion sous toutes ces formes. Ainsi il privilégie pour ses clients la connaissance et l’exploration de soi.

Article 2 : clause de conscience

Le signataire refuse d’intervenir dans tous les cas où l’intérêt d’autrui lui apparaît menacé, à travers une perte d’autonomie en particulier. Le signataire refuse toute intervention susceptible de favoriser l’assujettissement d’un individu à un groupe ou à une idéologie, quelque valeureuses qu’en apparaissent les finalités. Le praticien de la PNL et de l’hypnose ericksonienne ne peut soumettre la personne humaine à un objectif qui lui serait étranger et qui le transformerait en simple moyen d’une politique commerciale.

Article 3 : respect des droits humains fondamentaux, de la diversité, des équilibres écologiques

Le signataire refuse, dans le cadre de la définition d’un objectif à atteindre, de favoriser l’expression de toute forme de volonté de puissance. le praticien respecte et promeut l’autonomie, la dignité humaine, sa liberté ainsi que tous les droits inhérents à la nature humaine.

Article 4 : juste rapport au sujet en psychothérapie

Le signataire refuse une gestion de la séance et du suivi impliquant « la position haute » du thérapeute. Le signataire considère toute personne comme hypnotisable et responsable. Il se donne une obligation de moyen dès lors qu’il accepte une demande.

Article 5 : transparence et débat

Le signataire se définit comme représentant, à la fois praticien et promoteur, d’une « philosophie du changement ». La « philosophie du changement » en hypnose implique principalement la recherche permanente du recadrage, de la multiplication des points de vue, et de l’élargissement des possibilités.

Article 6 : Philosophie du changement et recadrage des situations.

Le signataire refuse tout assujettissement à un courant de pensée ou à une doctrine psychologique accordant à l’inconscient un statut ontologique inférieur à celui du conscient. La raison étant que le signataire ne juge pas a priori pertinente ou opérationnelle la répartition des processus psychologiques à partir des deux catégories du conscient et de l’inconscient. Il lui préfère une perception dynamique et évolutive considérant qu’il y a le plus souvent une continuité et des interactions entre ces deux réalités et non pas une différence de nature.

Article 7 : Hypnose et spectacle

En aucun cas, l’hypnose ne peut être utilisée pour la recherche d’un effet extérieur, spectaculaire ou de toute action dont le but irait à l’encontre de la volonté et de l’intérêt du sujet.

Article 8 : Une vision positive de l’inconscient

L’inconscient est, en hypnose ericksonienne, considéré comme une ressource. Il est ainsi « positif » dans le sens où il est le réceptacle du matériel à partir duquel un changement, un apprentissage ou une évolution deviennent possible.

Article 9 : Recherche de l’autonomie des publics de l’hypnose

Le signataire favorise, par l’exercice d’une philosophie du changement, tant par sa pratique que par ses enseignements ou par ses recherches, une autonomie toujours plus forte de l’ensemble des publics avec lesquels il est en rapport.

Article 10 : Une conception ouverte de la temporalité

Le signataire considère, dans le cadre de son action, le présent comme la seule dimension temporelle à l’œuvre. Le passé et l’avenir sont, dans ce cadre, de nature exclusivement représentationnelle. Le passé d’un sujet n’a pas valeur prééminente pour appréhender ou produire un changement interne. La philosophie du changement opère par la possible redéfinition de l’individu à chaque instant. « Tout est dans le présent, à commencer par les représentations du passé et de l’avenir » : telle est la problématique de la temporalité abordée en hypnose ericksonienne.

Article 11 : L’hypnose ericksonienne comme art

Le signataire considère sa pratique comme un art impliquant la connaissance préalable des bases techniques propres à l’hypnose, mais aussi aux disciplines complémentaires que sont la systémique, la P.N.L ou les T.C.C. En tant qu’art, l’adaptation ; la créativité, la recherche d’un travail unique et adapté non pas à une demande mais à une personnalité forment la base du travail du signataire.

Article 12 : Une approche pragmatique

Le praticien ericksonien privilégie la dimension pratique de son art sur toute forme de spéculation intellectuelle; il privilégie le « comment » sur le « pourquoi », le repérage d’un schème psycho-corporel nouveau sur toute projection d’une idéologie uniforme quel que soit l’individu. Cependant, il s’efforce de formaliser l’ensemble de ses expériences dans des termes accessibles au plus grand nombre. Dans sa pratique, le signataire ne cherche pas à supprimer à symptôme, mais à agir sur les mécanismes inconscients qui sont à l’origine d’une problématique. Ainsi il ne recherche pas une seule efficacité immédiate, mais la transformation complète, cohérente et s’inscrivant dans la durée.

Article 13 : devoir de confidentialité et de discrétion

Le signataire s’engage, en dehors de son travail d’enseignement ou de recherche, à respecter scrupuleusement le devoir de confidentialité vis à vis des personnes qui le consultent. Le contenu informatif sur l’intimité, l’historicité ou même, dans certains cas bien spécifiques, sur l’objectif du sujet, n’a pas d’intérêt majeur dans les applications de l’hypnose.

Article 14 : « Programmer le changement »

Sous le rapport à la PNL (Programmation Neuro Linguistique), le praticien ne soustrait pas un « programme », un « schéma » entretenu par l’individu. Il en propose d’autres. A titre d’exemple, il ne suggérera pas au sujet de ne plus être dépressif mais de devenir tel qu’il désire être. L’hypnose ajoute des possibilités.

Article 15 : Hypnose et art-thérapie

Le signataire considérant sa pratique comme un art aura volontiers recours à des disciplines voisines telles que le théâtre, la rhétorique, la linguistique…La recherche pragmatique de l’efficacité sur toute forme de spéculation intellectuelle participe d’une large indifférence du praticien signataire de la présente charte à toute forme de posture mondaine. En aucun cas, le signataire ne peut arguer de l’appartenance à l’ARCHE pour s’attribuer une quelconque autorité lui permettant de qualifier idéologiquement l’association comme appartenant à tel ou tel courant. L’hypnose ericksonienne ne peut pas être considérée, quel que soit le caractère surprenant de certains de ses résultats, comme relevant de la magie dans le sens habituel accordé à ce terme…

Article 16 : Hypnose et congruence, la juste attitude

Le praticien signataire ne se préoccupe ni de sa propre image, ni de se conformer aux attentes convenues d’un sujet. Il veille à ce que ses propres croyances n’interfèrent pas dans sa pratique professionnelle. Il affiche une neutralité bienveillante. Il fonde ses pratiques sur un optimisme dans les processus de changement, dans les capacités d’adaptation des personnes, dans les réponses susceptibles d’être élaborées par l’inconscient, dans l’émergence de solutions destinées à créer un changement ou à accroître l’autonomie des personnes. Le signataire doit en particulier développer la « congruence », autrement dit son aptitude à être « fluide » et à se rendre plastique au langage de l’inconscient et à pouvoir « dialoguer » avec ce dernier pour en faire surgir la solution.

Article 17 : Fixation de l’objectif, recherche de solutions

Toute intervention du signataire est orientée vers une solution pratique et polarisée par un objectif précis. L’attitude du signataire doit se traduire à l’égard des sujets comme une « neutralité bienveillante » et extrêmement positive. Les émotions positives du client, sa propre valorisation mesurée, seront recherchées prioritairement. Il s’agit d’encourager les émotions agréables associées à une représentation optimiste susceptible de produire plus facilement la solution pratique recherchée.

Article 18 : Technique de programmation et autonomie

L’hypnose est avant tout une technique de communication et de changement et si certaines de ses applications peuvent être utiles à d’autres professions, il est important d’éviter toute confusion dans l’esprit du public. L’hypnose n’est pas une technique médicale, et ne dépend pas de la psychologie. Le praticien s’engage à ne pas aller sur un terrain d’intervention qui dépasse ses compétences. Toutefois, une fois la distinction posée, il est évident que les applications médicales ne représentent qu’une infime partie des applications et possibilités de l’hypnose.

Article 19 : Evolution du praticien

Le signataire s’engage à être dans une perspective d’évolution et de remise en cause régulière dans sa pratique. Il suit ainsi une supervision professionnelle et complète régulièrement sa formation par des approfondissements, des lectures, des recherches et tout autre outil lui permettant de progresser dans son art.

Le signataire a toute latitude pour faire connaître et revendiquer son appartenance à l’ARCHE. Il devra porter à la connaissance des tiers la charte à laquelle il a souscrit toutes les fois où ceux-ci demanderont à identifier ses choix philosophiques, éthiques et techniques.

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